Rhum de la maison Père Labat
Les bouteilles du Père Labat
Présentation de la distillerie
La distillerie Poisson au centre de l’île de Marie-Galante
L’île de Marie-Galante, distante de 50 km, fait administrativement partie de la Guadeloupe. Cette petite île situé au milieu de la mer des Caraïbes, qui ne fait qu’une quinzaine de kilomètres de circonférence, est surtout une région agricole où l’on cultive la canne à sucre. L’île de Marie-Galante est surnommée « l’île aux cent moulins » en raison des nombreux moulins à vent et manèges laissés par la culture du sucre depuis 1650. Un grand nombre de ces moulins ont disparu ou sont en mauvais état, mais le spectaculaire Moulin de Bézard, quant à lui, à Capesterre belle-eau, vient d’être restauré et fonctionne à nouveau !
La distillerie Poisson est située dans une zone qui est vraiment verdoyante, entre les champs de canne et les forêts, tout à l’ouest de l’île. Elle se fond dans l’environnement avec un charme et une authenticité remarquables grâce à ses toits rouges et ses treillis. Le transport de la canne et de la bagasse se fait encore, de façon désuète, par des charrettes tirées par des bœufs comme à l’époque. Les installations historiques sont toujours en place, ce qui confère à ce lieu de tradition un caractère intemporel.
Les débuts du rhum père Labat
Edouard Rameau a acheté le Domaine Poisson en 1916 pour établir une nouvelle distillerie produisant des rhums agricoles dérivé du pur jus de canne frais. Celui-ci possédait déjà auparavant une usine qui produisait du rhum de mélasse. Il installe sur la plantation un nouvel alambic à repasse, une machine à vapeur et une colonne créole en cuivre. Il ne lui reste plus qu’à trouver un nom significatif pour sa nouvelle entreprise.
Le développement du rhum a été influencé par la religion, en particulier par le révérend père Jean-Baptiste Labat, un missionnaire qui a beaucoup voyagé dans les Antilles de 1693 à 1706. Sa formation scientifique et son expertise des plantes l’ont incité à mettre au point un cordial alcoolisé pour soigner la fièvre. Guildive, nom dérivé de kill-devil, panacée dont la composante alcoolique a rapidement conduit à un usage plus… récréatif, a été donné à ce médicament.
Edouard Rameau inscrit définitivement l’héritage du Père Labat dans le firmament des amateurs de rhums en donnant son nom à sa propre marque de rhum.
La renaissance du Père Labat
Jean-Cédric Brot donne un nouveau souffle à la marque et entreprend la modernisation des installations en 2007. Il met un point d’honneur à préserver l’ADN du Père Labat car il est l’héritier de cette marque de rhum illustre et reconnue. La qualité est toujours au rendez-vous et chaque étape du processus est basée sur des techniques éprouvées.
Elle commence par culture de la canne sur les 150 hectares du domaine, puis on passe par sa récolte qui se fait manuellement au moment parfait, lorsque celle-ci est complètement mûre et à l’apogée de son potentiel odorant. La fermentation dure de 48 à 72 heures après le broyage, qui se fait encore dans les anciens moulins du Domaine. Le vesou est ensuite distillé dans des colonnes de Savalle.
La sélection des rhums Père Labat comprend des rhums vieillis, dont le 8 ans d’âge finement équilibré, mais aussi des rhums blancs d’une grande richesse organoleptique, des rhums gorgés de soleil, des rhums vieillis sous-bois et des rhums hors d’âge. Certains fûts, comme les millésimes 2010 et 2004, sont conservés en cave dans des fûts de bois pendant des années, voire des décennies, jusqu’aux rarissimes carafes 1997 et 1995.
Voilà ce que sont les produits conçu chez Labat qui vit selon son propre credo : une production de rhums intentionnellement limitée qui est pour garantir un gage de qualité inébranlable et qui offre d’exceptionnelles saveurs. Vous aimez les rhums de l’île ? Venez voir ceux de la marque Bielle.