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Les distilleries de Guadeloupe

La Guadeloupe est une archipel des Caraïbes, formant une région et un département d’outre-mer français (DOM). Cette île est connue dans le monde entier pour les rhums agricoles qu’elle fabrique, une eau-de-vie de canne authentique.

Elle est constituée de 9 distilleries et une rhumerie qui travaille de pair depuis une distillerie. Ne vous en faites pas vous ne trouvez pas dans nos guides sur les rhums blanc, ambré et d’exception toutes les maisons que nous allons évoqué dans notre article sur les distilleries. 

Une visite des rhumeries est possible si vous souhaitez découvrir tous leurs secrets qu’il vous partageront sans problème. 

  1. Carte des distilleries de Guadeloupe

  • Pour commencer, nous allons vous présenter sur une carte où se situent les rhumeries dont 6 d’entre elles se trouvent sur l’île principale de la Guadeloupe (1 en Grande-Terre et 4 en Basse-Terre), et les 3 autres se situant sur l’île de Marie-Galante. 

Les distilleries en question appartiennent pour la plupart à une exploitation qui cultive de la canne à sucre, et qui sont domiciliées proche de celle-ci.  

Cependant, certaines distilleries ont tout simplement une simple construction dans les terres, la rhumerie en elle-même, qui a pour but la distillation.

  1. Liste des distilleries Guadeloupéennes

C’est l’une des distilleries les plus connues au monde (peut être même la plus connue), qui fabrique du rhum agricole à base de jus de canne pur. 

C’est la maison Damoiseau qui produit plus de la moitié des spiritueux de Guadeloupe a l’heure actuelle.. De quoi nous prouver encore plus leur implication dans le domaine ! 

Après le rachat du Domaine de Bellevue à l’abandon en 1942, Roger Damoiseau décide de reprendre la confection de bonbons et de confiture pour rembourser ses dettes. Par la suite, le rhum deviendra très vite lucratif et il en fera l’activité principale de la maison.

L’habitation Damoiseau est située dans la partie nord au Moule, en Grande-Terre, elle confectionne des rhums de tout genre, que ce soit blancs, ambrés, vieillis en fût de bourbon, ou même des punchs de toutes sortes.

Le microclimat et les terres calcaires encouragent la canne à produire à plein potentiel et c’est ce qui en fait les atouts de la rhumerie Damoiseau. Les visites de la distillerie sont nombreuses et elle s’essaye de plus en plus à la fabrication de punchs arrangés pour se diversifier et prouver sa supériorité dans la production.    

https://youtu.be/bLmKeTv_Guc

L’histoire de cette distillerie commence en 1895, après la crise sucrière du 19ème siècle, Henri Longueteau transforme l’ancienne sucrerie pour la conception du rhum Agricole provenant du jus de canne à sucre. La lignée Longueteau est connue du monde entier pour la qualité de son rhum et la quantité de litres d’alcool qu’elle produit. C’est l’une des plus ancienne de toute l’archipel

C’est la seule distillerie Guadeloupéenne 100% autonome en cannes à sucres, qui proviennent du Domaine de Marquisat de Sainte-Marie près de Capesterre Belle eau, directement au pied du massif de la Soufrière. Elle fabrique du rhum agricole avec des valeurs bien définies qu’ils veulent transmettre dans leurs bouteilles: qualité, passion et tradition. Quatre générations se sont succédé depuis 1895 et ont continué à préserver ses valeurs de l’amour de la terre et cette qualité de travail qu’on leur connaît. 

D’ailleurs, ils ont été récompensés pour leur savoir à mainte reprise dans des concours nationaux et mondiaux comme le prestigieux Concours Agricole de Paris et le Concours Mondial de Bruxelles. Ils font la conception de rhum agricole blanc, ambré et vieux, et ont des collections d’assemblage comme le Longueteau XO.    

Les plantations de Bologne se sont installées en Basse-Terre sur les pentes du volcan de la Soufrière depuis le 17ème siècle, connaissant différents types de cultures jusqu’au milieu du 19ème où toutes les parcelles développèrent des monocultures de canne à sucre. C’est en 1887 que l’ancienne usine sucrière qui était en déficit se transforma en distillerie telle qu’on la connaît.

Cette révolution révéla pleinement l’extraordinaire richesse de ce terroir volcanique, et tout le monde s’accorde à dire que le que les plantations Bologne, concentré sur des dizaines d’hectares issu de canne à sucre noir, constitue le plus beau terroir rhumier de l’île, au potentiel tout a fait unique en son genre. C’est en fin de compte en 1932 que Louis Sargenton-Callard acquiert l’exploitation.

Il aura à cœur de reconstituer l’habitation d’origine et c’est lui qui, grâce à l’ancrage profond de ce patrimoine, aura développé cette passion de la qualité, la rigueur et l’expertise qui nous sont retranscrites dans la conception de leurs rhums Agricoles.

Les cannes sont coupées à maturation et tout l’acheminement sera effectué dans des conditions optimales, pour nous faire partager le meilleur du domaine.

Les produits conçus dans leurs rhumeries forment un voyage à l’intérieur des terres de l’archipel de la Guadeloupe.

La maison Bologne est en activité depuis 1887, ce qui en fait la plus vieille distillerie de Guadeloupe.

Petite visite du site : https://youtu.be/Y076-SWfIzk

Située sur l’île Marie-Galante proche de Grand-Bourg, l’histoire de la maison commence par l’acquisition du Domaine par Catherine Poisson, au 18ème siècle, elle donnera son nom que le domaine porte encore aujourd’hui. 

Elle fera construire par la suite une industrie sucrière, vu le courant florissant à cette période. Mais c’est au début du 20ème, qu’ Edouard Rameaux prend une décision capitale en se fournissant un alambic et une colonne créole en cuivre rouge. C’est en l’honneur du pionnier, (le Révérend Père Labat), qui a mis au point la distillation du vin de canne à sucre, que la sucrerie Poisson devient la Distillerie du Père Labat. Malgré le fait qu’elle produit en petite quantité et bien que la distillerie soit la plus petite encore en activité, elle n’a rien à envier aux autres. 

Elle conçoit des rhums agricoles de haute qualité, comme le Vieux Père Labat millésime 2010, qui ont fait leur réputation au quatre coins du globe et fait de la maison une des meilleures de Guadeloupe connue pour le respect de l’authenticité et des traditions du rhum agricole. 

Le domaine de Séverin se situe au pied de la montagne nord Basse-Terre, à Sainte Rose. Mr Séverin l’acquiert en 1800, pour y fabriquer des pains de sucre, puis le domaine devient par la suite une conserverie d’ananas pendant des années.

C’est ensuite en 1928, que Henri Marsolle fonde la distillerie et c’est depuis cette année que le savoir-faire familial et la tradition de rhumier se transmettent de père en fils. 

Mais alors, en quoi sont- ils plus ingénieux que les autres ? L’habitation conçoit des rhums agricoles blancs (rhum blanc de séverin 50° pour le plus connu), ambré et vieux maturé en foudre de chêne, contenant anciennement différent alcool comme le cognac, le xérès ou le bordeaux. 

Ils laissent le choix aux consommateurs pour leur plus grand plaisir. 

Comme la plupart des maisons de Guadeloupe a l’heure actuelle, elle essaye de se diversifier dans la conception de punchs arrangés pour nous faire faire un voyage dans leurs terres natales.  

En 1821, Bellevue était comme la plupart de ses confrères une sucrerie. C’est en 1910 que l’habitation se transforma en distillerie avec plus de 150 hectares de plantation de cannes. Elle passa entre deux nombreuse mains jusqu’en 1924 où la, Gabriel Godefroit, puis son fils la dirigea. Pendant l’entre-deux-guerres, la famille acquiert une colonne créole qui fait passer la production de rhum à 39 milles litres, ce qui fait qu’il sont devenus les plus gros producteurs de Marie-Galante en 1940.

Enfin, c’est en 2001 après le rachat par le groupe Bardinet que l’habitation Bellevue se distingue par la refonte de la distillerie, avec des matériaux plus performants, tout en respectant les exigences actuelles de la préservation de l’environnement. La distillerie devient donc l’unique domaine éco-positif au monde, reconnu comme la plus moderne des Antilles Française, grâce au panneau solaire qui couvre sa consommation d’énergie en la rendant totalement autonome et non polluante. 

L’habitation a été médaillée à mainte reprise pour leurs produits et essaye de se distinguer par la production de rhum arrangé issu de fruits de leur propre rhum.   

La distillerie Bielle se situe Grand-Bourg à Marie-Galante, appelée l’île aux cent moulins.

La famille Bielle la détient depuis 1769, mais c’est seulement à la fin du 19ème, après le passage par l’industrie sucrière, qu’elle a été fondée. La maison continue de préserver la culture et le savoir ancestral qui en a fait sa renommée. 

Les cannes sont sélectionnées et coupées à la main, elles sont rapatriées par des charrettes venu d’un ancien temps tirées par des boeufs. Autant vous dire que la culture authentique est préservée et le goût de son rhum s’en ressent. La marque ne repose pourtant pas que sur ce savoir, leur secteur de vieillissement est particulièrement développé, puisqu’il recherche de nouvelles techniques de maturation sans cesse, pour créer des nouvelles saveurs pour améliorer la profondeur de leurs rhums agricoles. 

La plupart de leur production ont été plusieurs fois récompensé par les concours pour leur produit aux saveurs exceptionnelles, et c’est pour cela qu’il ont été mis en avant dans nos guides.   

La marque Karukera est présente depuis 1895, un véritable emblème des Antilles française car c’est la première à avoir été créée en Grande-Terre.

Le nom Karukera est une référence aux Indiens des caraïbes qui appellent l’île: “Karukéra, l’île aux belles eaux”. 

La rhumerie est située dans le Groupement Foncier Agricole (GFA), dans le Domaine de Marquisat de Sainte-Marie, près de Capesterre, proche de la distillerie Longueteau. L’exploitation appartient à la famille Longueteau depuis 1890. Dans le contexte où le rhum agricole vieilli en foudre est plutôt marginal, la rhumerie voit le jour en 2006. 

François Longueteau et Grégoire Hayot ont fait une alliance pour la création de la marque en y installant des machines modernes afin d’approfondir la conception de leurs rhums, qui est une référence pour les amateurs à moindre coup. A l’heure actuelle, la production d’eau-de-vie en vieillissement est d’environ 200 milles litres et une visite des lieux est possible, vous ne le regretterez pas.

  • Distillerie Montebello

Cette distillerie à été créée en 1930 et est située dans les premiers reliefs de la plaine de Petit-Bourg. Après avoir subi la période de la seconde guerre mondiale, elle changea plusieurs fois de propriétaire. C’est en 1966 que la distillerie fut rachetée par Jean Marsolle, et c’est quand même 2 ans après, que son fils Alain est venu le rejoindre pour commencer sa carrière de distillateur. 

7 ans de travail plus tard, la distillerie commercialise un nouveau produit, le rhum Montebello, grâce au nouveaux équipements qui pourront parfaire cette nouvelle marque. La renommée du rhum Montebello dans le monde n’est plus à faire et l’histoire de la famille continue.  

  • Distillerie Reimonenq

En 1915, Joseph Reimonenq achète une ancienne plantation de cacao et de plantes médicinales puis commence à défricher pour y accueillir les cannes à sucre et la distillerie. Fernand Reimonenq et André Bon s’associent avec lui pour mettre leur savoir en commun dans la fabrication du rhum, mais André Bon quelques années plus tard, vend ses parts pour se lancer dans d’autres projets personnels.

C’est à la mort de Fernand que son fils Léopold prend la suite de l’entreprise familiale, et y commence en 1960 la fabrication de vieux rhums, mais qui finira malheureusement par brûler en 1970

Quatre ans plus tard, la reconstruction de la distillerie est faite, elle est modernisée et on y invente des nouvelles techniques de vieillissement. 

En 1985, et pendant quelques années après, la maison gagne plusieurs concours dans la conception des rhums agricoles qui prouvent l’intégrité de la distillerie.

Toutefois, si vous souhaitez approfondir votre culture de fabrication des rhums des 300 dernières années, vous pouvez faire des visites du musée proche de la distillerie. Le musée de Sainte-Rose en Guadeloupe, vous récompensera par une dégustation des punchs et rhums blancs qu’il façonnent.     

De nos jours, ils continuent de s’impliquer dans la fabrication de nouveaux produits et sont encore récompensés pour leurs talents. 

 

  • Foire aux Questions

  1. Quelle est la meilleure distillerie à visiter en Guadeloupe ?

La meilleure distillerie à visiter est celle de Damoiseau. C’est la seule qui est en Grande-Terre et elle fait partie des plus grandes de Guadeloupe. Plus de 40 pays du monde achètent leurs rhums, que l’on connaît pour sa qualité et son authenticité. La visite du domaine sera libre et gratuite. Des panneaux pédagogiques sont dispersés tout au long de la visite pour vous aider à comprendre le processus de fabrication du rhum. Vous passerez devant l’ancien moulin à vent de la maison, qui date du 18ème siècle, mais bien sûr il ne fonctionne plus. A la fin, se trouve la boutique de souvenirs, où vous pourrez acheter leurs fameux rhum blanc ou rhum vieilli. Bien sûr, rien de mieux que cette dégustation pour vous convaincre d’acheter quelques bouteilles. 

  1. Quelle distillerie visiter à Marie-Galante ?

Celle qui conçoit 300 milles litres de rhum à l’année et est la plus petite de “l’île au cent moulin” des distillerie à visiter à Marie-Galante, est sûrement celle de Père-Labat. Vous serez accueilli dans un parc verdoyant où vous visiterez en toute autonomie pour y découvrir l’authenticité et l’âme de la distillerie d’antan. Le domaine Poisson en référence à l’ancienne sucrerie d’avant, saura vous partager toute la culture de la conception du rhum premium qu’elle fabrique et qui en a fait sa réputation.

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